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T'Es Qui, TÔÔÔA ?

  • : Peroline's blog depuis Grenoble, 4ème étage !
  • : Bienvenue à tous ! Amis, parents, frères et ennemis, nous sommes réunis aujourd'hui pour... rigoler ? se cultiver ? partager ?
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La Nouvelle Star

30 novembre 2006 4 30 /11 /novembre /2006 22:48
Allez, c'est peut-être le moment de prendre la plume et de parler de ce film, même si l'envie n'est pas du tout là. En réalité, je crois que j'ai envie d'oublier ce film, non pas pour ce qu'il dit mais surtout pour ce qu'il ne dit pas, pour ce qu'il n'est pas. Je m'attendais à voir un film qui me parlerait, et finalement je me suis retrouvée face à un produit que j'avais déjà vu à la télé je crois, avec des héros mal vus et mal filmés, et un message complètement laissé de côté.

Le film ressemble beaucoup à Elephant de Gus Van Sant dans ses intentions, mais en pratique c'est totalement raté. C'est assez bizarre, d'ailleurs, parce que c'est le même principe : dans un lycée américain, on suit des adolescents qui ont chacun leurs problèmes : le but étant de découvrir qui finit par se tuer dans un placard (scène qu'on nous montre en ouverture).

Mêmes procédés avec les ralentis, les scènes vues de plusieurs points de vues, mais pourtant, le réalisateur ne parvient pas une seule fois à saisir qui sont réellement ces adolescents : pour montrer qu'ils souffrent, ils les filment en train de pleurer, pour montrer qu'ils sont heureux, il fait un gros plan sur leurs sourires. Le pire est que leur vraie violence est totalement passée sous silence parce que le réal (Murali K. Thalluri) s'imagine que pour comprendre la violence il suffit de la montrer. On a donc droit à une scène de viol d'un frère sur sa soeur (j'y ai pensé toute la nuit) et à un gros plan sur des veines qui sont coupées, mais finalement ces deux séquences ne sont violentes que par ce qu'elles montrent (dans un premier niveau) et pas du tout pour ce qu'elles représentent.

On étouffe sous des gros plans trop nombreux, trop oppressants et qui nous écrasent sous un sens qu'on nous impose et non qu'on nous propose. La journée des ados est entrecoupée d'extraits de pseudo-documentaires où chacun vient parler de ses problèmes mais finalement la communication ne passe pas.

Sur l'écran final s'affiche un message du réal, qui veut que le film soit un hommage à un(e) ami(e) qui s'est tué(e). Le film fait tout le contraire : en commençant par la fin, le réal fictionnalise un sujet qui est bien plus fort lorsqu'il est traité dans sa réalité la plus concrète. Bien évidemment, la découverte de l'identité du suicidaire est une surprise (au point que je me suis dit : mais c'est qui, ça, déjà ?) et finalement on a même besoin de flash-back pour s'en rappeler. Le réal cherche par là à nous culpabiliser de nous intéresser uniquement aux personnages de premier plan mais en l'écartant lui-même de son récit, il passe complètement à côté de son hommage et traite la personne avec encore plus d'indifférence.

Je me sens d'autant plus outrée par ce film que son sujet est une réalité, et qu'ici la forme se veut concrète, proche du réel, et finalement tout est raté, plombé. Je me sens désolée d'un cinéma qui détruit tout ce que l'humain tente de faire, et je refuse de pardonner le prétexte d'une bonne action mal faite et finalement injuste.

Non, décidément, ce film m'a marquée de la douleur d'un cinéma qui part dans le mauvais sens.

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28 novembre 2006 2 28 /11 /novembre /2006 21:55
Ce soir, la catégorie train-train du quotidien me permettra de vous donner quelques nouvelles... depuis l'temps, saperlipopette...

Alors voilà, tout va plutôt bien dans le meilleur des mondes, comme l'écrivait l'autre, à mi-chemin entre Lyon et Grenoble. Les études avancent, les révisions aussi, les recherches des films à voir et des articles à lire également, saperlipopette. On s'en rend pas tellement compte, mais dans la moindre discussion, dans la même réflexion partagée, on se surprend à avancer, à préciser, à corriger son point de vue et son angle d'attaque... Et petit à petit, les 80 pages de mémoire, en prenant de la place, prenent de l'ampleur et de la profondeur.

Ce soir, l'humeur était un peu moins là après un entretien d'embauche un peu raté pour un boulot dont la réelle motivation était le gain financier plus que l'apport personnel... Alors une petite cuillère de Mont Blanc au chocolat (avec son super goût fabriqué en usine), une grosse heure passée sur Internet à checker toutes les annonces qui tombent sous le clavier, et me voilà déjà un peu mieux dans mes baskets, saperlipopette !

Quant à mon cher et tendre, les choses bougent et évoluent aussi de son côté ; j'en suis ravie et plus que réconfortée. Les achats de Noël vont bientôt commencer, et dans quelques jours, les yeux reflèteront les mille lumières que tous les Lyonnais déposeront sur leur balcon... Saperlipopette, cela nous fera une bien belle occasion de faire la fête ! Tous ensemble, on ira admirer le Zitoun dans son art le plus sauvagement parfait, et tout laisse à penser que l'oeuvre sera à la hauteur de celle de l'année dernière...
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14 novembre 2006 2 14 /11 /novembre /2006 18:23
Entendu, ce soir, durant un zapping effrené ; émis par une illustre inconnue de la Star Académy, à propos d'un illustre inconnu de la Star Académy :


"Tout le monde a rien compris.
Il a fait rien comprendre à personne."



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13 novembre 2006 1 13 /11 /novembre /2006 13:40
Ô toi, Lecteur Assidu, dont les journées sont ponctuées par la lecture de mes billets, toi qui te lasse de la télé à la télé, tu peux maintenant profiter de la télé sur ton ordinateur grâce à Internet.

A Internet, mais aussi à moi, qui passe du temps à dénicher les bonnes opérations...

... et aussi les trucs à voir pour ne pas se laisser avoir : ça y est, Dieudonné devient enfin un bon comédien dans le rôle du "persécuté de service". Cette fois-ci (et comme il est très sympa), il prend sur son temps perso pour voler un secours d'un homme qui a été "diabolisé sans raison depuis plus de trente ans" et en qui, finalement, il trouve un écho : Le Pen.

Pour perdre du temps, c'est ici.

Bon. Bah ça, c'est fait.



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10 novembre 2006 5 10 /11 /novembre /2006 20:41
Envie, ce soir, de faire une recette à ma sauce...

La bonne action de la journée :
Avoir proposé ma place dans le bus à un petit vieux.

La bonne surprise de la journée :
Trois heures de discussions passionnantes avec deux chercheuses en thèse venues parler de leur parcours... Décidément, cette année, les cours me plaisent et me motivent vraiment !

Le vent de la journée :
Celui du vieux à qui je proposais ma place dans le bus.

La déception de la journée :
De m'être un peu caillé les miches en rentrant à 17h parce que j'avais pas pris mon manteau.

La phrase de la journée :
"Cool !! Ce soir, c'est Star Académy !"

Le regret d'hier :
D'avoir attendu pour faire ce billet.

Le truc à voir aujourd'hui :
Mon article sur Smallville sur Abusdeciné ! J'en reparlerai le temps qu'il faudra...

La rencontre de la journée :
Pas de rencontre spécifique aujourd'hui, mais toujours le plaisir de revoir mon pote Thomas en cours... :D

L'odeur de la journée :
Celle du cake au poulet et à l'estragon dans le four.

L'horreur de la journée :

La star académy ?

Le bruit de la journée :
Les hurlements des supporters au stade (ça commence pas demain, le rugby ?).

Le truc de la journée dont je me fous royalement :
Savoir qui va sortir de la Star Ac'.

Le truc qui me ferait plaisir :
De voir, un jour, ce genre de questionnaire à votre sauce sur votre blog...
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8 novembre 2006 3 08 /11 /novembre /2006 22:48
Soirée télé loupée, deuxième volet, puisqu'après un bon repas avec mes amis à la Croix-Rousse, je rentre chez moi et, le téléphone coincé dans le creux de l'épaule avec la voix de mon Super Man qui me susurre des mots doux, je zieute le programme et trouve mon bonheur : un Woody Allen !!

Très bien, Harry dans tous ses états, j'attends 22h30 le début du film, et dès la première scène, je me dis que ça va pas être possible : non pas que la VF ne soit pas de qualité, mais c'est juste que la VF n'est pas de la VO.

Woody, je t'attendrai un autre jour, mais c'est dommage, parce qu'en jetant des petits regards de temps en temps, il avait l'air plutôt bien...
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6 novembre 2006 1 06 /11 /novembre /2006 23:16
Soirée télé en perspective, m'annonçais-je cet après-midi. Depuis que le Taho! a installé de jolies icônes sur mon Superman, je m'étais lancée dans une recherche impromptue de boulots, en me disant que si je voulais avoir de jolis cadeaux, il fallait déjà que les miens soient potables. Bref. J'avais passé une bonne partie de l'après-midi à pianoter sur mon clavier personnalisé et décidais que cette soirée rimerait avec télé (et taboulé plutôt que pizza, même si c'est pas énormément mieux).

Rien à signaler, pourtant, c'est-à-dire que de la merde, et je pensais que quand même, pour une fois, ils auraient pu faire un effort. Débrachant le DVD en faveur de la Frizbox, je zappais sur les 30 seules chaînes que je zieute de temps en temps quand mon cerveau d'adolescente assoifée* de chaleurs infantines tomba sur "Sauvez Willy" : charme du petit blond à la voix rauque, le gamin de la rue avec un coeur d'or ; j'étais amoureuse de lui quand j'avais 12 ans.

Au bout de dix minutes, j'avais décortiqué tous les rouages de la machine "Disney" (était-ce seulement un Disney ou une copie conforme ?) et commençais à franchement m'embêter devant un gamin que je trouvais craquant il y a dix ans. Dix minutes pour dix ans, c'était suffisamment payé selon moi, mais pour être sûre de ne pas faire subir de choc thermique (Agecanonix) à mon cerveau, je rebranchais le lecteur DVD et finissais de regarder Harry Potter commencé quelques jours plus tôt (avant mon escale en Antarctique).

A 22h30, la fin du film sonnait mais pas celle de la journée ; aussi m'inquiétais-je d'une fin de soirée potable après des échecs mollement assumés. Le programme télé m'indiquait des débats sur l'auto-inflammation des bus ou une perle du genre avec Christophe Lambert (ai-je besoin de donner un exemple de la bêtise de ce film ?). Il était finalement 23h28, et je trouvais que mon Superman était bien la seule chose qui vaille la peine de ne pas être encore couché à cette heure-ci (hormis peut-être mon autre Super Man).

Dans la barre de bas d'écran (...), j'ai maintenant un lapin blanc, un dinosaure vert, un rhinocéros vert clair, un lion marron, un éléphant bleu, une vache rouge, un serpent bleu, un canard jaune, un poisson bleu (avec de grosses lèvres rouges), un cochon rose, une panthère noire et un panda noir et blanc. Et ma poubelle est un carton !

Merci, mon Super Man.

Et pour finir sur une touche très positive (et parce que la transition, ce soir, ça me connaît), je vous convie toutes et tous à aller jeter un coup d'oeil de 10 minutes à mon article sur la série Smallville :  Cliquez tout autour, comme ceci.


Sur ce, je vais laisser mon Superman et sa ferme virtuelle se reposer un peu, tandis qu'à l'unanimité de moi-même, je m'en vais plonger dans "Deux pour une", de Erich Kästner, livre que je lisais quand j'avais 12 ans, et qui a depuis été adapté au cin... à la vidéo par/avec les soeurs Olsen.

J'ai dû rendre mes livres à la bibliothèque sous peine d'amende, je PEUX pas travailler !!

* Spéciale dédicace à Amélie.
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30 octobre 2006 1 30 /10 /octobre /2006 18:04
Angleterre, 1921. Délaissée par son mari handicapé, lady Constance Chatterley coule des jours monotones. Elle joue pourtant parfaitement son rôle de jeune femme de bonne famille, mais peu à peu, sa santé se dégrade. Au cours de promenades dans le parc qui entoure le château, la jeune femme croise fréquemment le garde-chasse du domaine, qui ne la laisse pas indifférente…

Il existe une catégorie de films si intime et si secrète qu’elle ne saurait être clairement identifiée. Elle regroupe quelques merveilles et au moyen d’images qui marquent à jamais, elle se trouve gravée dans l’esprit et la mémoire. De Lady Chatterley, paradoxalement, on n’en retient pas moins les images que les odeurs, les couleurs et la texture. Mais si l’image est défaillante, c’est parce qu’elle est au service, non pas d’un film, encore moins d’un schéma narratif, mais d’un sentiment vrai et véritable.


La relation
de cette femme fragile, perdue dans une vie sans vie, avec ce mastodonte, roc forgé dans du bois vif, se lit telle une fleur qui, à la mesure des quatre saisons, éclot avec le temps. Douceur des regards, subtilité des dialogues, précision du rythme, Pascale Ferran construit un film impeccable, implacable, indomptable, sans fioriture et sans excès, sans pathos ni guimauve.


La réalisation parfaite rend le produit parfait, et l’énumération des points forts du film ne saurait prendre fin. L’un des forts atouts néanmoins que l’on ne saurait assez considérer, c’est l’implication même de la réalisatrice dans son œuvre, où sa main guide ses personnages, et où sa voix leur montre, à sa façon, le chemin. Le travail de Pascale Ferran donne à découvrir la beauté du cinéma, où ses moindres éléments resplendissants ne laissent plus aucun doute : Lady Chatterley fait partie de cette catégorie du grand cinéma.
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30 octobre 2006 1 30 /10 /octobre /2006 08:57
Aaaah... (soupir de plaisir). Le train-train du quotidien a aujourd'hui pris place à Grenoble, chez un travailleur né avec de la force. De son lit, moi et mon NOUVEL IBOOK on apprend à se connaître.

Comme pour l'arrivée d'un nouveau-né, il a eu droit, lui aussi (y'a pas de petit plaisir !) à des messages de bienvenue au monde et à un faire-part de naissance (ne serait-ce que virtuel).

Pour l'instant, c'est encore un peu long : il faut l'habiller, lui trouver les accessoires qui nous conviendront à tous les deux, mais le ménager, aussi : le petit a besoin de se reposer.
Son papa lui a trouvé les nouveaux jouets dont je pourrai aussi me servir (ne me dîtes pas que vous n'aviez pas remarqué la mise en page...) et, d'ici deux jours, son lit devrait être livré.

Et comble de la surprise, j'ai eu le plaisir d'être reconnue dans le métro de Paris ! Je vous dis pas les chevilles quand quelqu'un vous croise et vous dis : "Excuse-moi, c'est bien toi, Péroline ?".

La classe*. Merci Maiwen.




Ps : Ceci n'est pas une référence à Fabrice, que l'auteur de ces quelques mots tient malgré tout à saluer.
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23 octobre 2006 1 23 /10 /octobre /2006 14:55
Et bien, oui, ça vous paraît pas bizarre, à vous, que ce texte soit en noir et non en bleu ? qu'il ne soit pas centré ? qu'il ne soit pas en arial, x-small etc, etc ? Ca vous paraît pas bizarre ? Parce que ça l'est, bizarre. Mais tout a une explication, et, concernant ce texte, la voici. Mon excuse, c'est qu'il y a presque 7 mois maintenant, je suis tombée amoureuse. Et aujourd'hui, si ce texte est tel qu'il est, c'est parce que le cadeau que m'a offert mon homme n'a pas encore Firefox. Hier mon homme m'a offert un ordinateur portable, le plus cool et le plus beau et le plus performant et le plus chouette qu'on ait jamais vu ! Pour les adeptes, il s'agit d'un Mac (était-ce besoin de le préciser), plus précisément un iBook 12 pouces. Wahou !! Et en plus, je suis la seule au monde à l'avoir, celui-ci, puisque mon Doudou m'a fait un clavier tout personnalisé, avec une petite île et tout et tout. C'est la dernière fois que je le dis. Merci pour l'iBook.
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